vendredi 30 décembre 2011

Maintenez votre santé grâce à une alimentation vivante



Avez-vous déjà entendu parler de l’alimentation vivante ?
Et bien il s’agit d’une alimentation qui vient en réponse aux controverses de plus en plus importantes concernant notre alimentation transformée, raffinée, dénaturée et destructrice...
Qu’est-ce-que l’alimentation vivante
L’alimentation vivante repose sur un apport alimentaire essentiellement végétal, frais, cru, complet et biologique et à composante surtout alcaline (aliment qui contient une forte teneur en minéraux basiques (calcium, magnésium, sodium et potassium) et une faible teneur en minéraux acides (chlore, soufre et phosphore)).
Elle privilégie les aliments germés, les aliments lacto-fermentés (phénomène qui transforme le sucre d’un aliment en acide lactique et qui améliore la valeur nutritive, la saveur et la digestibilité).
Il est également important d’éviter les cuissons à une température de plus de 40 °C. En effet, selon les adeptes de l’alimentation vivante, la nourriture cuite ne contient pas d’enzymes vivants et pour être digérée elle utilise les enzymes de notre corps, puisant ainsi dans notre vitalité.
L’alimentation vivante est un mode alimentaire qui s’appuie sur des critères de qualité plutôt que de quantité. L’alimentation vivante est une alimentation très riche en vitamines, enzymes, oligo-éléments et substances biologiques de toutes sortes. Le corps la digère et l’assimile facilement. Elle permettrait de soulager certains maux, de recouvrer santé et énergie, et même de maigrir.
Aussi, il faut bien distinguer les 4 grandes catégories d’aliments classifiés en alimentation vivante :

  1. les bio-géniques : ces aliments possèdent la capacité de régénérer et revitaliser l’organisme humain. Ils sont alcalinisant et hautement énergétiques. Ils ont une teneur élevée en enzymes, protéines complètes prédigérées, minéraux, acides nucléiques, vitamines B12. Dans cette catégorie, nous avons tous les germes, à savoir les noix et les graines trempées et germées, les céréales et légumineuses germées, ainsi que les pousses de blé et autres pousses mangées complètes ou en jus.
  2. les bio-actifs : ce sont les aliments capables de maintenir et d’amplifier légèrement une force vitale déjà saine. Les aliments bio-actifs incluent les fruits et légumes frais et bios, crus ou non transformés.
  3. les bio-statiques : ils diminuraient la qualité du fonctionnement du corps. Ce sont les aliments ralentisseurs de la vie et qui favorisent le processus de vieillissement. Ils comprennent les aliments crus et les aliments qui bien que crus, ne sont plus frais.
  4. les biocides : considérés comme les destructeurs de vie. Ce sont les nourritures raffinées telles que le sucre blanc, le pain, blanc, les sucreries, les sodas, les repas congelés, toutes les sortes de viandes qui ont été traitées avec des nitrates, tous les laits et fromages pasteurisés, toutes les pâtisseries contenant des huiles raffinées, tous les aliments contenant des conservateurs et de l’alcool. Ils provoquent rapidement l’effondrement du fonctionnement vital.


Dans l’idéal, l’alimentation vivante est une alimentation qui comprend :
  • au moins 25 % d’aliments bio-géniques, 
  • 50 % d’aliments bio-actifs et 
  • au maximum 25 % d’aliments bio-statiques.



On voit donc bien qu’un certain nombre de principes sont à respecter pour adopter une alimentation vivante. 
Pour résumer, les principaux « aliments vivants » sont

  •  les fruits crus ou séchés, 
  • le miel non pasteurisé, 
  • les légumes crus ou lactofermentés, 
  • les légumineuses germées, 
  • les céréales germées, 
  • le pain germé, 
  • le lait de noix, 
  • les noix et graines crues ou germées, 
  • les huiles de première pression à froid, 
  • le jus de germination, 
  • les aliments végétaux déshydratés à froid, 
  • les algues.


La pression à froid tient une place importante dans l’alimentation vivante. Il s’agit d’un procédé qui conserve la vie des cellules. De même qu’on utilise souvent les appareils pour extraire le jus d’herbe et de fruit frais. Ceux-ci permettent de conserver la vie des cellules, tout en permettant de déguster l’essentielle essence de ces végétaux.
L’alimentation vivante est très présente aux États Unis et dans les pays d’Amérique du Nord mais elle commence seulement à se populariser en Belgique et en France.

Pourquoi l’alimentation vivante
Les adeptes de l’alimentation vivante partent du principe qu’actuellement nous nous nourrissons d’une alimentation morte, malsaine pour notre organisme. Cela est dû aux multiples transformations, adjonctions (édulcorants, additifs, conservateurs...), traitements (pesticides, engrais chimiques) qui sont infligés à nos aliments.
Cela a pour conséquence de modifier la structure chromosomique des aliments et par là même d’avoir un effet négatif sur la santé cellulaire du consommateur.
Ces aliments dits « morts » subissent de fortes altérations et diminutions de leur potentiel nutritif, une absence de principes actifs (enzymes, coenzymes, oxygène), de dangereuses modifications moléculaires aux effets dévastateurs sur nos cellules et notre génétique.
II s’ensuit des carences diverses en acides aminés essentiels et en nutriments divers. Pour compenser ces carences, plusieurs individus ressentent le besoin de manger de grandes quantités de protéines concentrées et cuites menant à un surcroît de travail pour les organes d’élimination qui arrivent mal à composer avec ces excédents.
L’accumulation des excédents non-métabolisés, qui constituent en fait des déchets, conduit tôt ou tard aux maladies dégénératives ou encore au vieillissement avec perte de jouissance de la vie.
Selon les grands principes de l’alimentation vivante, notre corps n’a pas besoin de consommer de matières grasses pour constituer du gras. Il peut créer son propre gras à partir des autres aliments non gras que vous mangez.
Car, de par leur complexité, les aliments riches en gras, comme ceux qui sont riches en protéines, sont les aliments les plus difficiles à digérer. Il a été démontré qu’une goutte d’huile retarde la digestion de deux heures. Un peu de gras est nécessaire, mais trop, même contenu dans un aliment entier comme un avocat par exemple, peut nuire à notre vitalité.
L’alimentation vivante fournit des acides-gras essentiels en quantité suffisante.

Les bienfaits de l’alimentation vivante :
Aucune transformation, Aucun traitement : 
  • les aliments sont vivants et conservent leur intégrité moléculaire originelle riches en fibre, 
  • ils relancent la fonction d’élimination intestinale, 
  • évitent ainsi la constipation, le surpoids
  • ils apportent à l’organisme une grande quantité d’acides aminés essentiels, de graisses non saturées, de minéraux, de vitamines, d’oligo-éléments, de chlorophylle, d’enzymes et d’hormones végétales 100% naturels.


Comme nous venons de le voir, l’alimentation vivante est bénéfique à notre organisme. Cependant, il est important de savoir que ce type d’alimentation basée presque uniquement sur des aliments crus ne peut convenir à tout le monde. Il est important d’en parler à un médecin spécialisé au préalable.
De même je pense qu’il est tout de même important de conserver des bases de l’alimentation « traditionnelle » (je pense notamment à la viande) tout en l’associant à certains principes de l’alimentation vivante (qui ne peuvent être que bénéfiques).
Aussi, je tiens à souligner un certain point : il est vrai que la cuisson détruit une partie des vitamines et minéraux des aliments (plus l’aliment est cuit, plus grande est la perte). Dans certains cas, cependant, la cuisson améliore aussi la biodisponibilité des nutriments ; la quantité de lycopène (antioxydant) des tomates, par exemple, double après 30 minutes de cuisson.
Alors, il existe depuis peu dans certaines boutiques des concentrés en alimentation vivante sous forme de compléments alimentaires. Il peut s’agir d’un très bon compromis pour ceux qui souhaitent bénéficier des bienfaits de l’alimentation vivante tout en évitant ses inconvénients (je pense notamment à l’alimentation crue que certains ne digèrent pas).
A méditer...

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